Agenda 2023

Fenêtre ouverte sur l'Opéra

Sortie de résidence au Monastère de Saorge autour de la re-création de l'Opéra L'Elice de Pietro Andrea Ziani

22 juin 2024

17h30 Rencontre autour de la création d'un opéra : venez échanger avec les musiciens de l'orchestre sur la musique baroque et ses instruments.

18h30 En attendant le concert, rendez-vous au jardin pour une surprise de la part des musiciens !

19h Concert

Monastère de Saorge

Un concert didactique de sortie de résidence présentant les plus beaux extraits de l’opéra. Cet évènement est conçu comme une présentation du travail de musiciens face à la re-création d’un opéra.

La résidence de l’ensemble aura pour objectif de construire le projet de l’opéra dans sa totalité : mise en scène, travail vocal, travail sur l’ornementation, étude de la rhétorique et de la gestuelle ancienne, mise en contexte de l’œuvre et préparation de l’édition critique.

Positionné aux côtés de Monteverdi et Cavalli en plus de sa réputation de violoniste virtuose, Antonio Bertali (1605-1669) a été un grand promoteur de l’Opéra à Vienne. Aujourd’hui ses œuvres (10 opéras, plusieurs oratorios ainsi qu’un corpus important de musique instrumentale) sont très peu connues et encore moins interprétées.

La Magia Delusa, conservé dans la Österreichische Nationalbibliothek, n’a pas été joué depuis sa création en 1660. Notre équipe a découvert celui-ci ainsi que d’autres manuscrits appartenant à la première période de l’opéra autrichien.

Destinée à tous les publics, vous découvrirez  le travail des musiciens face à un opéra jamais rejoué, mais également les plus beaux airs de l'opéra : un amuse-bouche de ce projet avant les grandes représentations au mois d'Août !

Galel Sánchez, direction

Océane Deweirder, mezzo-soprano, mise en espace

Anara Khassenova, soprano

En cours de recrutement, alto et contre-ténor

Andrés Prunell Vulcano, basse 

Nicolas Mackowiak, clavecin 

Maud Sinda, violon baroque 

Nathan Gaillard et Iris Tocabens, violes de gambe

Duo Tiggarna

Aux sources de la musique traditionnelle suédoise


8 août 2024

18h église Saint-Sauveur, Saorge

9 août 2024

21h Place du Traou, Tende


Les traditions musicales scandinaves ont toujours été riches de fantastique, mais plusieurs légendes circulent autour du répertoire suédois. En effet, certains morceaux auraient des pouvoirs magiques et seraient joués pour repousser les loups et les ours, et l’on dit même que les meilleurs joueurs s’en vont consulter certains esprits des eaux et des forêts, qu’il faut aller rencontrer suivant des rituels très précis pour apprendre auprès d’eux les plus belles mélodies...

Cet imaginaire est toujours ancré aujourd’hui chez les musiciens traditionnels suédois, qui continuent de faire circuler le mystère sur ces légendes. En s’appuyant sur le travail de recherche consacré à la musique traditionnelle suédoise au 18e siècle initié par Colin Heller dans le cadre de son Master au CNSM de Lyon, le duo Tiggarna (signifiant en suédois : les gueux, ou les mendiants) propose de perpétuer à son tour ce mystère. en utilisant des instruments typiquement suédois comme le Nyckelharpa, son ancêtre, la Moraharpa, mais aussi la viole de gambe dont le caractère à la fois mélodique et harmonique et le son résonnant se prêtent particulièrement bien à cette rencontre... en vous emmenant à la découverte de cet étrange mais fascinant univers musical. Des thèmes traditionnels souvent centenaires se mêlent à des compositions plus récentes, le tout arrangé par nos soins pour un duo original (nyckelharpa et viole de gambe) afin d’offrir un aperçu de la richesse et de la beauté de la musique populaire suédoise, au-delà des âges.

Ce concert a bénéficié d’une résidence de création en mai 2023 au Collège Perharidy de Roscoff et à l’abbaye du Relec (Finistère), dans une production du Petit Festival - Son Ar Mein, avec le soutien du Centre National de la musique.


Collin Heller, nickelharpa, moraharpa

Anne-Sophie Eiselé, viole de gambe

Sirigauda

Chants et danses de la Provence alpine

9 août 2024

18h Chapelle Saint-Antoine-Ermite, Breil-sur-Roya

Sirigauda vous emmène au coeur de la Provence alpine et de son histoire.

Chansons et airs à danser de Provence et des Alpes, principalement en langue provençale, au son des fifres et violon mais aussi instruments anciens.

Un voyage en chants, musiques et récits au cœur de notre patrimoine provençal alpin d’hier et d’aujourd’hui.


Thierry Cornillon, chant, flûtes, choron, carillon

Domitille Vigneron, chant, violon, lira da braccio, vièle médiévale

Xavier Borriglione, chant, flûtes.


Entre Raison et Plaisir 

La Lyre d'Orphée

Sinfonie Eclesiastice, Adriano Banchieri

10 août 2024

18h Eglise Saint-Sauveur, Saorge

ENTRE RAISON ET PLAISIR

Au début du 17e siècle a lieu en Italie une bataille esthétique et philosophique importante dans la sphère musicale. La prima et la seconda prattica s’affrontent, portées respectivement par Giovanni Maria Artusi d’une part et par Claudio Monteverdi de l’autre. De nombreuses oppositions suivent la ligne de front :partisans de la polyphonie contre ceux de la monodie, d’une musique comme art de la délectation, capable d’agir sur l’âme contre un art de l’émotion, de la rigueur contre la fantaisie....

Adriano Banchieri, moine, théoricien, compositeur, pédagogue, écrivain assiste à cette querelle depuis son monastère de Bologne. Plutôt adepte de la manière archaïque, il admire les « modernes » et enseigne une pédagogie à la fois rigoureuse et ouverte sur la modernité.

Sa musique obéit donc à des règles très strictes de contrepoint et d’harmonie, ainsi que le préconise Artusi mais accorde toute son importance à la clarté du discours, au lien entre la musique et le mot, ainsi qu’à l’affect porté par le texte.

C’est cette préoccupation qui transparaît dans ses Simphonie ecclesiastiche , écrite en 1607 pour l’inauguration de l’orgue de Cesare Romani, du monastère de Monte Olivero Maggiore à Sienne. Ecrites pour 4 voix chantées, accompagnées par l’orgue auquel peuvent se joindre des instruments, elles peuvent aussi, et cela est précisé par Banchieri, être jouées seulement par les instruments. Il s’agit bien donc de pièces « per sonare e cantare » que l’on peut selon Banchieri, appeler « Canzoni francesi o motteti »

La Balade du Festival

Conte de Francesco Scarrone

11 août 2024

départ à 17h du Monastère vers la Chapelle Sainte-Croix, Saorge

La balade du festival revient de nouveau cette année sur son chemin favori entre le Monastère et la chapelle Sainte-Croix, avec de nouvelles surprises musicales et la suite du conte inédit écrit spécialement pour l’événement, de l’auteur Francesco Sacarrone, inspiré des histoires du village et des paysages des montagnes environnantes. Un conte, un chemin, des musiciens, de la musique de tous les horizons. C’est ainsi que les balades musicales se déroulent au festival. Nous proposons au public de nous suivre sur les sentiers, encouragés par des guitares anciennes, vièles, flûtes à bec, luth, viole de gambe, violon, voix, enfin tout ce qui peut grimper les montagnes ! 

La balade musicale, c’est aussi un moment de convivialité, où enfants et adultes, se ressourcent à l’arrivée autour des tourtes, tourtons et spécialités de la biscuiterie du village !

La Barca del mio amore

Pino de Vittorio, La Lyra & Bor Zuljan

12 août 2024

18h église Saint-Sauveur, Saorge

Ce programme original et coloré est le premier à présenter l'éventail complet d’œuvres de Giacomo Gorzanis,  l'un des plus grands virtuoses du luth du XVIe siècle. Plein de trésors méconnus, il est enrichi par des villanelles et tarentelles italiennes et par la voix et la présence extraordinaires du charismatique chanteur des Pouilles Pino De Vittorio. 

Pour découvrir : cliquez-ici



Luth, guitare renaissance, direction, Bor Zuljan

Voix, nacchere, Pino De Vittorio

Luth, colachon, tambour, Fabio Accurso

Viole de gambe, Martin Bauer

Percussions, Massimiliano Dragoni

Balade nocturne

dans les ruelles du village sur un polar de Julien Cohen-Lacassagne

13 août 2023

21h départ d'un lieu mystérieux, Saorge

Versipellis

La rivière enragée

En octobre 2020, Luna Gaber se retrouve isolée en raison de la tempête Alex dans le petit appartement de Saorge dont elle vient d’hériter. Elle passe le temps en fouillant à la lueur d’une bougie dans la cave familiale et y découvre une vieille cantine métallique.

La malle contient une édition de 1924 du Satyricon de Pétrone, une carabine 22 Long Rifle accompagnée d’une boite complète de ses munitions, une vieille veste de chasse et un épais carnet ayant appartenu à son grand-père, André Gaber, mort récemment et dont Luna est l’héritière.

Ce dernier y a consigné une étrange affaire advenue au cours de l’été 1958, alors qu’il était garde-champêtre du village. Le corps nu et entièrement glabre d’un homme fut découvert par un braconnier piémontais, Gaetano Revelli, non loin du pont de Castou, ainsi que deux cadavres de jeunes-femmes, atrocement mutilés, trouvés par trois jeunes saorgiens – Jo Toesca, Virgile Gioanni et Rocco Liprandi - sur le rebord d’une falaise surplombant le Bain du Sémite.

Sa connaissance des habitudes de la vallée ont permis à André Gaber de magistralement seconder dans l’enquête en cours le capitaine de gendarmerie Jean Bouvier, muté dans la région et fraîchement arrivé de son Auvergne natale.

Les indices dont ils disposent sont maigres. Néanmoins, le braconnier Gaetano Revelli confie à André Gaber que l’homme nu et glabre n’était encore qu’agonisant lorsqu’il l’a découvert et que, dans un ultime soupir, il lui murmura péniblement un mot étrange : « Versipellis » … curieusement, Gaber comprend immédiatement le sens de cette expression latine : celui dont la peau se retourne.

Il sait que le poète Pétrone l’employait tout autant pour évoquer une personne à la personnalité camouflant sa véritable nature que pour désigner un être humain capable de se changer en loup.

Il comprend que la nudité et l’absence totale de système pileux du premier cadavre de la Bendola se rattachent sans doute à un rituel de conjuration dont le but est de mettre fin à une malédiction, celle de la transmission du « mal de lune » frappant les hommes-loups.

Le déroulement de cette affaire fait ressurgir les fantômes du passé qui entourent les membres de la famille d’André Gaber, auxquels on prête volontiers des pouvoirs obscurs et prodigieux.

Sa mère était surnommée la Calinaïre del Diau – la Fiancée du Diable – et son grand-père piémontais, Don Piero, disparaissait, dit-on, de chez lui les soirs de pleine lune, pour ne rentrer qu’à l’aube, en sueur et dégageant une forte odeur de fauve et de sous-bois.

Découvert nouveau-né dans un ancien casoun de berger et apparemment abandonné par sa mère, on raconte même que le petit André ne dut sa survie que grâce à une louve. La bête, venue accoucher sous cet abri, réchauffa le bébé sous son épaisse fourrure soyeuse et le petit André vint – du moins c’est ce que l’on raconte - téter ses mamelles, blotti entre les deux louveteaux qu’elle avait enfantés. Ce n’est que plus tard qu’il fut élevé par son père, Antoine Gaber, ancien combattant de 14-18 et instituteur du village, devenu aveugle après sa nuit de noce, dans des conditions étranges. On raconte qu’il aurait croisé le regard du Diable lui-même, dont il était le rival amoureux. André Gaber déteste ces rumeurs et doit tout à la fois lutter contre des superstitions qu’il rejette et utiliser ces mêmes pouvoirs – réels ou supposés - pour résoudre une enquête criminelle.

André Gaber est-il un garde-champêtre anticonformiste, érudit, pétri de rationnalisme et minutieux, sorte de Sherlock Holmes saorgien, ou bien est-il un de ces hommes capables de changer de nature afin de pourchasser sans relâche ceux qui se mettent au service du Mal ? Et parmi eux, le plus redoutable n’est-il pas celui qui, de retour dans la vallée, s’est fait connaître sous le nom de Lou Màsco.

Son Barroco

Heriberto Delgado & Eric Franco

15 août 2024

12h Chapelle des Pénitents Rouges, Sorge

Opéra au Monastère !

L'Elice de Pietro Andrea Ziani

Ensemble Stylus Luxurians

16 & 17 août 2024

21h Monastère de Saorge

Un Opéra baroque au Monastère de Saorge : Après ses grands succès en 2021, 2022 et 2023, le grand projet du Festival revient cet été encore plus développé, avec les musiciens du Festival qui travailleront tout l’année pour recréer l’opéra L'Elice du compositeur Pietro Andrea Ziani.

Ensemble Stylus Luxurians

Direction artistique : Galel Sánchez 

Mise en espace : Océane Deweirder

Distribution : 

Anara Khassenova, soprano - L'Elice 

Océane Deweirder, mezzo-soprano - Dalia & Ninfa di Diana

Contre-ténor et haute-contre en cours de recrutement

Andrés Prunell, basse 


Nicolas Mackowiak, clavecin

Iris Tocabens et Nathan Gaillard, violes de gambe

Eric Franco, violone

Maud Sinda, violon


Édition critique

Transcription : Galel Sánchez et Maud Sinda

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