Agenda 2024
Duo Tiggarna
Aux sources de la musique traditionnelle suédoise
8 août 2024
18h église Saint-Sauveur, Saorge
9 août 2024
21h Place du Traou, Tende
Les traditions musicales scandinaves ont toujours été riches de fantastique, mais plusieurs légendes circulent autour du répertoire suédois. En effet, certains morceaux auraient des pouvoirs magiques et seraient joués pour repousser les loups et les ours, et l’on dit même que les meilleurs joueurs s’en vont consulter certains esprits des eaux et des forêts, qu’il faut aller rencontrer suivant des rituels très précis pour apprendre auprès d’eux les plus belles mélodies...
Cet imaginaire est toujours ancré aujourd’hui chez les musiciens traditionnels suédois, qui continuent de faire circuler le mystère sur ces légendes. En s’appuyant sur le travail de recherche consacré à la musique traditionnelle suédoise au 18e siècle initié par Colin Heller dans le cadre de son Master au CNSM de Lyon, le duo Tiggarna (signifiant en suédois : les gueux, ou les mendiants) propose de perpétuer à son tour ce mystère. en utilisant des instruments typiquement suédois comme le Nyckelharpa, son ancêtre, la Moraharpa, mais aussi la viole de gambe dont le caractère à la fois mélodique et harmonique et le son résonnant se prêtent particulièrement bien à cette rencontre... en vous emmenant à la découverte de cet étrange mais fascinant univers musical. Des thèmes traditionnels souvent centenaires se mêlent à des compositions plus récentes, le tout arrangé par nos soins pour un duo original (nyckelharpa et viole de gambe) afin d’offrir un aperçu de la richesse et de la beauté de la musique populaire suédoise, au-delà des âges.
Ce concert a bénéficié d’une résidence de création en mai 2023 au Collège Perharidy de Roscoff et à l’abbaye du Relec (Finistère), dans une production du Petit Festival - Son Ar Mein, avec le soutien du Centre National de la musique.
Collin Heller, nickelharpa, moraharpa
Anne-Sophie Eiselé, viole de gambe
Il va y avoir un Bal
8 août 2024
19h30 Place de l'église, Saorge
7 ans de Festival ça se fête. Venez partager avec nous l'ouverture de l'édition 2024 avec un Baletti à l'issu du concert du Duo Tiggarna.
Colin Heller, Maître à danser, Nickelharpe, moraharpa
ENTRE RAISON ET PLAISIR
Au début du 17e siècle a lieu en Italie une bataille esthétique et philosophique importante dans la sphère musicale. La prima et la seconda prattica s’affrontent : partisans de la polyphonie contre ceux de la monodie, d’une musique comme art de la délectation, capable d’agir sur l’âme contre un art de l’émotion, de la rigueur contre la fantaisie....
Adriano Banchieri, moine, théoricien, compositeur, pédagogue, écrivain assiste à cette querelle depuis son monastère de Bologne. Plutôt adepte de la manière archaïque, il admire les « modernes » et enseigne une pédagogie à la fois rigoureuse et ouverte sur la modernité.
C’est cette préoccupation qui transparaît dans ses Simphonie ecclesiastiche , écrites en 1607 à Sienne, pour 4 voix chantées, accompagnées par l’orgue auquel peuvent se joindre des instruments, ou être jouées seulement par les instruments. Il s’agit bien donc de pièces « per sonare e cantare » que l’on peut selon Banchieri, appeler « Canzoni francesi o motteti ».
Hélène Houzel, direction et violon de Freiberg
Ana Escudero, soprano
Marine Lafdal, mezzo-soprano
Clément Debieuvre, ténor
Thierry Cartier, basse
Fabien Roussel, Maud Sinda, Claire Gautrot, Lena Torre, bande de violons de Freiberg
Marouan Mankar, orgue
Glaces Baroques
15 minutes de musique pour accompagner une glace
9-17 août 2024
16h, Librairie du Cairos, Saorge
Sirigauda
Chants et danses de la Provence alpine
9 août 2024
18h Chapelle Saint-Antoine-Ermite, Breil-sur-Roya
Sirigauda vous emmène au coeur de la Provence alpine et de son histoire.
Chansons et airs à danser de Provence et des Alpes, principalement en langue provençale, au son des fifres et violon mais aussi instruments anciens.
Un voyage en chants, musiques et récits au cœur de notre patrimoine provençal alpin d’hier et d’aujourd’hui.
Thierry Cornillon, chant, flûtes, choron, carillon
Domitille Vigneron, chant, violon, lira da braccio, vièle médiévale
Xavier Borriglione, chant, flûtes
Une Procession à Sienne
La Lyre d'Orphée
Sinfonie Ecclesiastiche, Adriano Banchieri
10 août 2024
18h église Saint-Sauveur, Saorge
ENTRE RAISON ET PLAISIR
Au début du 17e siècle a lieu en Italie une bataille esthétique et philosophique importante dans la sphère musicale. La prima et la seconda prattica s’affrontent : partisans de la polyphonie contre ceux de la monodie, d’une musique comme art de la délectation, capable d’agir sur l’âme contre un art de l’émotion, de la rigueur contre la fantaisie....
Adriano Banchieri, moine, théoricien, compositeur, pédagogue, écrivain assiste à cette querelle depuis son monastère de Bologne. Plutôt adepte de la manière archaïque, il admire les « modernes » et enseigne une pédagogie à la fois rigoureuse et ouverte sur la modernité.
C’est cette préoccupation qui transparaît dans ses Simphonie ecclesiastiche , écrites en 1607 à Sienne, pour 4 voix chantées, accompagnées par l’orgue auquel peuvent se joindre des instruments, ou être jouées seulement par les instruments. Il s’agit bien donc de pièces « per sonare e cantare » que l’on peut selon Banchieri, appeler « Canzoni francesi o motteti ».
Hélène Houzel, direction et violon de Freiberg
Ana Escudero, soprano
Marine Lafdal, mezzo-soprano
Clément Debieuvre, ténor
Thierry Cartier, basse
Fabien Roussel, Maud Sinda, Claire Gautrot, Lena Torre, bande de violons de Freiberg
Marouan Mankar, orgue
La Balade du Festival
Conte de Francesco Scarrone
Le Sortilège de la forêt noir
11 août 2024
départ à 17h30 du Monastère vers la Chapelle Sainte-Croix, Saorge
La balade du festival revient de nouveau cette année sur son chemin favori entre le Monastère et la chapelle Sainte-Croix, avec de nouvelles surprises musicales et la suite du conte inédit écrit spécialement pour l’événement, de l’auteur Francesco Scarrone, inspiré des histoires du village et des paysages des montagnes environnantes. Un conte, un chemin, des musiciens, de la musique de tous les horizons. C’est ainsi que les balades musicales se déroulent au festival. Nous proposons au public de nous suivre sur les sentiers, encouragés par des guitares anciennes, vièles, flûtes à bec, luth, viole de gambe, violon, voix, enfin tout ce qui peut grimper les montagnes !
La balade musicale, c’est aussi un moment de convivialité, où enfants et adultes, se ressourcent à l’arrivée autour des tourtes, tourtons et spécialités de la biscuiterie du village !
La Barca del mio amore
Pino de Vittorio, La Lyra & Bor Zuljan
12 août 2024
18h église Saint-Sauveur, Saorge
Ce programme original et coloré est le premier à présenter l'éventail complet d’œuvres de Giacomo Gorzanis, l'un des plus grands virtuoses du luth du XVIe siècle. Plein de trésors méconnus, il est enrichi par des villanelles et tarentelles italiennes et par la voix et la présence extraordinaires du charismatique chanteur des Pouilles Pino De Vittorio.
Pour découvrir : cliquez-ici
Bor Zuljan, Luth, guitare renaissance, direction
Pino De Vittorio, Voix, nacchere
Fabio Accurso, Luth, colachon, tambour
Martin Bauer, Viole de gambe
Massimiliano Dragoni, Percussions
Balade nocturne
Dans les ruelles du village sur un polar de Julien Cohen-Lacassagne
13 août 2023
21h départ d'un lieu mystérieux, Saorge
Versipellis
La rivière enragée
En octobre 2020, Luna Gaber se retrouve isolée en raison de la tempête Alex dans le petit appartement de Saorge dont elle vient d’hériter. Elle passe le temps en fouillant à la lueur d’une bougie dans la cave familiale et y découvre une vieille cantine métallique.
La malle contient une édition de 1924 du Satyricon de Pétrone, une carabine 22 Long Rifle accompagnée d’une boite complète de ses munitions, une vieille veste de chasse et un épais carnet ayant appartenu à son grand-père, André Gaber, mort récemment et dont Luna est l’héritière.
Ce dernier y a consigné une étrange affaire advenue au cours de l’été 1958, alors qu’il était garde-champêtre du village. Le corps nu et entièrement glabre d’un homme fut découvert par un braconnier piémontais, Gaetano Revelli, non loin du pont de Castou, ainsi que deux cadavres de jeunes-femmes, atrocement mutilés, trouvés par trois jeunes saorgiens – Jo Toesca, Virgile Gioanni et Rocco Liprandi - sur le rebord d’une falaise surplombant le Bain du Sémite.
Sa connaissance des habitudes de la vallée ont permis à André Gaber de magistralement seconder dans l’enquête en cours le capitaine de gendarmerie Jean Bouvier, muté dans la région et fraîchement arrivé de son Auvergne natale.
Les indices dont ils disposent sont maigres. Néanmoins, le braconnier Gaetano Revelli confie à André Gaber que l’homme nu et glabre n’était encore qu’agonisant lorsqu’il l’a découvert et que, dans un ultime soupir, il lui murmura péniblement un mot étrange : « Versipellis » … curieusement, Gaber comprend immédiatement le sens de cette expression latine : celui dont la peau se retourne.
Il sait que le poète Pétrone l’employait tout autant pour évoquer une personne à la personnalité camouflant sa véritable nature que pour désigner un être humain capable de se changer en loup.
Il comprend que la nudité et l’absence totale de système pileux du premier cadavre de la Bendola se rattachent sans doute à un rituel de conjuration dont le but est de mettre fin à une malédiction, celle de la transmission du « mal de lune » frappant les hommes-loups.
Le déroulement de cette affaire fait ressurgir les fantômes du passé qui entourent les membres de la famille d’André Gaber, auxquels on prête volontiers des pouvoirs obscurs et prodigieux.
Sa mère était surnommée la Calinaïre del Diau – la Fiancée du Diable – et son grand-père piémontais, Don Piero, disparaissait, dit-on, de chez lui les soirs de pleine lune, pour ne rentrer qu’à l’aube, en sueur et dégageant une forte odeur de fauve et de sous-bois.
Découvert nouveau-né dans un ancien casoun de berger et apparemment abandonné par sa mère, on raconte même que le petit André ne dut sa survie que grâce à une louve. La bête, venue accoucher sous cet abri, réchauffa le bébé sous son épaisse fourrure soyeuse et le petit André vint – du moins c’est ce que l’on raconte - téter ses mamelles, blotti entre les deux louveteaux qu’elle avait enfantés. Ce n’est que plus tard qu’il fut élevé par son père, Antoine Gaber, ancien combattant de 14-18 et instituteur du village, devenu aveugle après sa nuit de noce, dans des conditions étranges. On raconte qu’il aurait croisé le regard du Diable lui-même, dont il était le rival amoureux. André Gaber déteste ces rumeurs et doit tout à la fois lutter contre des superstitions qu’il rejette et utiliser ces mêmes pouvoirs – réels ou supposés - pour résoudre une enquête criminelle.
André Gaber est-il un garde-champêtre anticonformiste, érudit, pétri de rationnalisme et minutieux, sorte de Sherlock Holmes saorgien, ou bien est-il un de ces hommes capables de changer de nature afin de pourchasser sans relâche ceux qui se mettent au service du Mal ? Et parmi eux, le plus redoutable n’est-il pas celui qui, de retour dans la vallée, s’est fait connaître sous le nom de Lou Màsco.
De Mexico à Venise : Son Barroco
Heriberto Delgado, Eric Franco & Sarah Burrow
14 août 2024
18h Place du Rattachement, La Brigue
15 août 2024
12h Chapelle des Pénitents Rouges, Saorge
Le Mexique au XVIIIe siècle est l'un des pays les plus cosmopolites du monde. On y parle, entre bien d'autres langues, l'espagnol, le portugais, l'italien et le nahuatl. De ce mélange de cultures émerge, dès le XVIe, un style de musique particulièrement mexicain : les sones de la tierra.
Le violon y est prédominant et virtuose. Heriberto Delgado, accompagné par Eric Franco, propose un aperçu du répertoire des violonistes de l'époque qui jouaient aussi bien les pièces baroques italiennes que les sones mexicains.
Heriberto Delgado, violon et chant
Eric Franco, jarana et chant
Sarah Burrow, violoncelle
Opéra au Monastère !
L'Elice de Pietro Andrea Ziani
Ensemble Stylus Luxurians
16 & 17 août 2024
21h Monastère de Saorge
Dans l’Arcadie mythique, la nymphe Elice est prise dans un dilemme entre son dévouement à Diane et les avances de Jupiter, camouflé en mortel nommé Almeto. Résistant à ses sentiments, Elice lutte pour préserver sa pureté contre les désirs divins. Pendant ce temps, le roi Licaone, son père, est tiraillé entre sa loyauté envers les dieux et son amour paternel, dans un palais où se croisent des intrigues célestes et des manipulations terrestres.
Le drame s’intensifie avec les manipulations divines et des révélations inattendues, confrontant Elice à un choix crucial entre l’amour terrestre et la fidélité à ses principes. Cette histoire d’amour, de pouvoir et de piété, entre la grâce divine et les chutes tragiques, explore le conflit intérieur entre désir et dévotion.
Opéra inédit en France
Ensemble Stylus Luxurians
Direction artistique : Galel Sánchez
Mise en scène : Océane Deweirder
Costumes et médiation : Maud Sinda
Distribution :
*Anara Khassenova, soprano - L'Elice
Océane Deweirder, mezzo-soprano - Dalia & Ninfa di Diana
Pedro Pablo Alvarez McNab, Contre-ténor - Almeto (Giove) & Caredo
Guillaume Beaudoin, ténor - Rolo & Olinto
*Sergio Villegas Galvain, basse - Licaone
Nicolas Mackowiak, clavecin
Martin Bauer et Nathan Gaillard, violes de gambe
Eric Franco, violone
Maud Sinda & Galel Sanchez, violons
Édition critique :
Transcription : Galel Sánchez et Maud Sinda
*Jeunes Talents de l'Académie Philippe Jaroussky
Découvrez le reportage FR3 sur l'opéra 2024
Découvrez également nos ateliers de médiation !
Lumière sur l'Opéra
Sortie de résidence au Monastère de Saorge autour de la re-création de l'Opéra L'Elice de Pietro Andrea Ziani
22 juin 2024
18h Rencontre autour de la création d'un opéra
18h30 Surprise musicale dans les jardins
19h Concert dans l'église
Monastère de Saorge
Un concert didactique de sortie de résidence présentant les plus beaux extraits de l’opéra. Cet évènement est conçu comme une présentation du travail de musiciens face à la re-création d’un opéra.
La résidence de l’ensemble aura pour objectif de construire le projet de l’opéra dans sa totalité : mise en scène, travail vocal, travail sur l’ornementation, étude de la rhétorique et de la gestuelle ancienne, mise en contexte de l’œuvre et préparation de l’édition critique.
L'Elice, conservé dans la Österreichische Nationalbibliothek, n’a pas été joué en France depuis sa création en 1666. Notre équipe a découvert celui-ci ainsi que d’autres manuscrits appartenant à la première période de l’opéra autrichien.
Destinée à tous les publics, vous découvrirez le travail des musiciens face à un opéra, mais également les plus beaux airs de l'opéra : un amuse-bouche de ce projet avant les grandes représentations au mois d'Août !
Galel Sánchez, direction
Océane Deweirder, mezzo-soprano, mise en espace
Anara Khassenova, soprano
Pedro Pablo Alvarez McNab, contre-ténor
Guillaume Beaudoin, ténor
Sergio Villegas Galvain, basse
Nicolas Mackowiak, clavecin
Maud Sinda, violon baroque
Nathan Gaillard, viole de gambe
Eric Franco, violone